DÉMARCHE ARTISTIQUE

ANA VDV développe une pratique où la matière devient langage, mémoire et acte de réappropriation
Son travail s’ancre dans le collage, la peinture et l’assemblage de fragments recyclés, comme autant de strates visuelles qui racontent ce qui persiste, ce qui se transforme et ce qui survit aux effacements

Chaque œuvre naît d’un geste instinctif : coller, superposer, découper, déplacer
Le collage n’est pas décoratif, il est un outil d’archéologie sensible
Il rassemble ce qui a été séparé, révèle ce qui a été tu, réorganise le chaos pour lui redonner sens
La matière devient le premier récit, le corps la première archive

Les thèmes qui traversent sa pratique sont liés à l’identité, au féminin, à la mémoire intime et collective, aux écologies émotionnelles et matérielles, et à la tension entre rupture et continuité
Ses œuvres questionnent : qu’est-ce qu’on garde, qu’est-ce qu’on jette, qu’est-ce qu’on reconstruit
L’image n’est jamais figée : elle se défait pour mieux réapparaître, comme un corps en réparation

MATIÈRE - ÉMOTION - SENS


ANA VDV commence par coller ce qui ne peut pas encore se dire, puis écrit après coup, lorsque les mains ont déjà compris
Le texte n’explique pas l’œuvre, il en est l’écho différé, la trace d’une traversée intérieure

Au-delà de la production d’œuvres, elle développe une réflexion sur la création durable, la puissance symbolique du fragment, et la place du geste manuel dans un monde saturé d’images digitales
Elle conçoit également des projets de médiation et d’ateliers où l’acte de créer devient un espace partagé de réparation, de transmission et d’émancipation

 

ANA VDV expose en France et à l’international
Son travail circule entre expositions, résidences, collaborations culturelles et projets pédagogiques